Test de Dragon’s Dogma : Dark Arisen : Un Elder Scrolls-like ?

Dragon’s Dogma : Dark Arisen est le RPG de Capcom sortie en 2013 sur Playstation. L’éditeur a décidé de faire un portage de son jeu sur Playstation 4.

Une histoire de dragon

L’histoire commence avec votre héro (dont vous aurez créé l’apparence de toute pièce) dans sa ville natale, un petit village de pêcheurs. Le calme et la tranquillité se voit soudainement perturbé par l’attaque d’un immense dragon. Mettant à feu et à sang le village, votre personnage décide de l’affronter à l’aide d’une simple épée trouvée. Bien entendu, ça sera loin d’être suffisant pour le blesser et il en faudra peu au dragon pour vous mettre KO. Pire encore, il entaille votre poitrine pour en retirer le cœur et le dévorer. C’est à ce moment que commence votre destinée en tant qu’Insurgé où vous devrez éliminer ce dragon pour retrouver votre cœur. Le jeu commence à partir de là et devrez réaliser une série de quêtes qui vous conduira jusqu’à votre objectif. Malheureusement le contenu de l’histoire reste léger. Bien que vous apprenez les origines et le cycle dragon/insurgé, rien n’est étoffé davantage malgré la présence d’une multitude de quêtes secondaires et annexes.

Le système de Pions

Durant cette aventure, votre personnage ne sera pas seul. En effet, Dragon’s Dogma dispose d’un système de Pions. Un Pion est un personnage semblable au vôtre, seulement il vient d’un autre monde et ne dispose d’aucune volonté, il a pour seul but d’obéir à l’Insurgé. Vous pourrez créer votre Pion principal de A à Z tout comme votre personnage, en choisissant son apparence, définir sa classe et sa personnalité lors des combats. Il pourra tout comme vous, prendre des levels et apprendre de nouvelles compétences. En plus de celui-ci, vous pourrez recruter deux autres Pions en interagissant avec une pierre qui vous emmènera vers le monde des Pions. Vous aurez un système de recherche poussé pour recruter le Pion le mieux adapté aux combats à venir. Ces Pions ne peuvent pas prendre de levels et apprendre de compétences, c’est pourquoi il faudra les changer régulièrement pour toujours avoir un Pion de votre niveau. Le recrutement de Pion au niveau plus élevé que vous est possible mais vous coûtera. Autre chose intéressante, grâce à une connexion en ligne, il est possible de recruter des Pions créés par d’autres joueurs et que le vôtre soit recruté chez un autre (vous le conservez, un double sera envoyé). Ce qui est bien, c’est que votre Pion pourra apprendre des informations sur une quête que vous n’avez pas encore faite pour mieux vous guider lorsque vous la ferez.

Une vaste exploration

Dragon’s Dogma : Dark Arisen est un Open World et vous êtes libre dès le début de partir explorer des contrées lointaines. Evidemment, c’est à vos risques et périls car vous aurez des risques de croiser la route de redoutables monstres trop forts pour vous à ce moment là. La carte est grande et se dévoile seulement lors de votre passage dans chaque recoin. Le jeu dispose d’un cycle jour/nuit rendant votre exploration différente selon le moment de la journée. Vous aurez plus de risque de croiser de terrifiantes créatures la nuit qu’en plein milieu de la journée. Il en est de même pour les lieux, comme des grottes ou des carrières, pouvant abriter des monstres. Bien que cette exploration soit vaste et aider des nombreuses quêtes pour parcourir bien des lieux, il y a un gros bémol. C’est très long de parcourir toute une map à pieds, surtout si vous disposer d’une endurance limitée et contrastant à votre allure normale, vous donnant l’impression de trottiner lentement. Les voyages rapides manquent cruellement dans le jeu. Bien qu’il soit possible de se téléporter avec des transpierres, ces objets restent rares et ou bien trop coûteux pour en bénéficier comme il le devrait.

Quêtes et gameplay

Dragon’s Dogma possède un bon nombre de quêtes que vous pouvez accepter comme bon vous semble. Elles seront contenues dans votre journal et choisir laquelle activer en principale. Malheureusement il n’y a pas de différences entre les quêtes principales et secondaires dans ce journal, rendant la liste brouillon. Ces quêtes n’indiquent pas le niveau recommandée pour les accomplir, laissant la surprise une fois sur place si vous êtes de taille ou non face aux monstres. Les combats sont orientés action, selon votre classe il suffit de pressez une touche pour attaquer ou parer. Ils sont assez dynamiques mais on regrette des marqueurs ennemis sur la mini map pour savoir le nombre et où ils se situent car dans le noir, même avec une lanterne, ils sont peu visibles. D’ailleurs la lanterne est très pratique et bien pensée. Elle dispose d’un système où il faut la remplir quand l’huile se vide après un temps d’utilisation. Vous pouvez détruire et ramasser toutes sortes d’objets qui sera ajouter à votre inventaire. Veuillez toutefois à la surcharge car vous avez un poids limite à porter. Vous pouvez vous soulager en donnant des objets à vos pions ou en les déposant dans votre coffre privé. Vous pouvez également associer certains objets pour en faire de nouveaux, comme des remèdes et potions. Lors des combats, vous pouvez bénéficier de bonus et malus comme les charmes de feu qui embrasent vos armes pour infliger le feu ennemis, particulièrement utile face à des monstres sensibles à cet élément. Si vous souffrez de cécité, l’écran sera remplit de brume noire, vous empêchant de voir la suite du combat.

Conclusion

En jouant à Dragon’s Dogma : Dark Arisen, on ne peut s’empêcher de penser à la saga The Elder Scrolls pour de nombreux détails. De son univers plaçant un être élu face aux dragon, une vaste exploration à la récupération d’objets à porter. Mais malgré cela, il est encore loin de pouvoir faire de l’ombre face au géant du RPG par son grand manque de contenu scénaristique aussi bien dans les quêtes principales que les quêtes annexes. Dragon’s Dogma arrive tout de même à se laisser porter par son système de Pions plus poussé qu’un simple compagnon, rendant le jeu agréable à jouer bien qu’il soit fort vieillissant.

Ce test a été réalisé à partir d’une version éditeur