Maid of Sker base son histoire sur le tristement célèbre hôtel Sker, situé dans le Pays de Galles, réputé pour être le lieu le plus hanté du pays. Il y a d’ailleurs eu une saga de romans dessus dont le jeu s’inspire avec son titre éponyme, écrit par Richard Doddridge Blackmore en 1872. Maid of Sker raconte donc l’histoire de Thomas Evans, un jeune musicien, qui part retrouver sa bien-aimée, Elizabeth Williams, suite à l’envoi de sa lettre qui l’informe qu’elle est retenue à l’hôtel contre son gré. En arrivant sur les lieux, le jeune homme va vite se rendre compte que des choses étranges se passent dans le domaine. En effet, en entrant dans l’hôtel, il reçoit un coup de téléphone d’Elizabeth, qui lui dit qu’elle s’est enfermée dans le grenier pour sa sécurité, et qu’il doit absolument trouver 4 cylindres musicaux pour inverser les phénomènes qui se sont manifestés et arranger les choses. Thomas va donc devoir parcourir les couloirs sombres de l’établissements, ainsi que ses jardins et souterrains, pour mettre la main sur ces objets tout en évitant le chemin de choses étranges qui rodent, pour sa propre survie. Le jeune homme est loin de se douter que tous ces phénomènes sont liés à un culte sombre qui sévit depuis des années en ces lieux.

En jouant à Maid of Sker, difficile ne pas penser à un autre jeu d’horreur du genre, tant il y a de similitude dans son gameplay et environnement, j’ai nommé Resident Evil. Vous prenez un hôtel à la place d’un manoir, avec ses ailes, ses étages, ses étages et ses souterrains lugubres. Vous y mettez le même genre de carte qui se remplit en trouvant les plans et en visitant les différentes pièces. Vous cachez des clés spéciales qui ouvrent des portes aux symboles correspondants. Vous remplacez les machines à écrire pour sauvegarder par des phonographes d’époque et au style plus musical du jeu. Vous planquez tout un tas de documents et de statuettes un peu partout dans le jeu. Vous remplissez les couloirs par des ennemis errants. Et la cerise sur le gâteau, vous ajoutez un colosse qui vous pourchasse, mais seulement sur un étage. Et c’est exagération, bien sûr le héro n’a pas de flingue pour dégommer des zombies, ici Thomas doit se faufiler derrière ses ennemis aveugles et retenir sa respiration. Bien sûr, il arrivera à trouver une arme mais d’un autre genre, qui ne vous donne que du répit.

Votre objectif principal, en plus de retrouver la pauvre Elizabeth qui vous attendra sagement, est de trouver les 4 cylindres musicaux et leurs partitions pour lancer la contre-chanson. Pour cela, vous allez devoir beaucoup explorer l’hôtel et dans chacun de ses recoins. Mais pour y parvenir, vous serez régulièrement confronté à des portes fermées ou des passages secrets qui devront être ouverts grâce à des énigmes, souvent très simples à déchiffrer. Bien souvent, il faudra trouver la clé correspondante au symbole de la porte où trouver la pièce manquante d’un mécanisme. En fouillant chaque recoin, il est facile de tout trouver, bien que certains peuvent être parfois bien caché. C’est ce qui vous poussera à l’exploration, surtout que vous pourrez aisément revenir dans les différents lieux explorer dans le cas où auriez loupé quelque chose.

Aisément, peut être pas. Car votre exploration pourra être freiné par les Quiet Men qui arpentent les lieux. Ces mystérieux individus qui portent un masque en toile, les rendant aveugles mais qui conservent une ouïe fine, près à vous pourchasser si vous faites le moindre bruit. Vous devrez donc avancer prudemment en leur présence et parfois retenir votre respiration pour ne pas que Thomas tousse près d’un feu où des étranges fumées violettes.

Le son est donc très important dans le jeu. En effet, vous pourrez entendre vos ennemis roder grâce à leurs râles et les bruits de leurs pas nonchalants. La musique change aussi en cas de présence d’un Quiet Man et surtout lorsqu’il vous détecte. Je ne peux que vous recommander de jouer avec un casque, pour entendre tous les craquements de plancher, les portes qui s’ouvrent, les ennemis rôder et parfois être surpris par les Jump Scare, malheuresement trop peu nombreux à mon goût pour rendre le jeu effrayant.